VERS LA RÉVOLUTION COOPÉRATIVE

« Les coopératives se sont montrées efficaces et d’une grande résilience dans un contexte économique très difficile. Malgré ce contexte, le mouvement coopératif a été en mesure de soutenir les emplois, de même que les petites entreprises et les entreprises en général » : Le message issu du sommet international des coopératives est clair : les coopératives entendent désormais donner de la voix et faire comprendre au reste du monde la pertinence de leur modèle. Car aujourd’hui, les coopératives restent peu connues et comprises, leur modèle est par exemple étonnamment peu étudié dans les universités, les business schools et les travaux de recherche alors même que le mouvement recrute de plus en plus. L’une des études réalisées pour le sommet montre ainsi que  si les 300 plus grandes coopératives mondiales formaient un pays, elles occuperaient la 9ème économie mondiale avec 1926 milliards de dollars et seraient, avec leurs 750 millions de membres, la plus grande démocratie du monde. Pour développer le modèle, l’accent a donc été mis sur l’éducation et la nécessité d’acquérir un poids politique, via le B20 (le pendant business du G20), la Banque mondiale, ou la FAO. Des premiers signes encourageants (la mention des coopératives dans la déclaration Rio+20, l’intérêt de la Banque mondial et du FMI pour le sujet …) confortent néanmoins les acteurs du sommet dans l’idée que oui, la révolution coopérative est désormais en ordre de marche…

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