Brèves prospectives

QUAND LES POUVOIRS PUBLICS REGARDENT DU CÔTÉ DES MÉDECINES NON CONVENTIONNELLES

Confrontés aux effets secondaires des traitements, au manque de temps des soignants ou à l’absence de remèdes efficaces aux maux du quotidien, les usagers des systèmes de santé des pays développés se tournent de façon croissante vers les médecines non conventionnelles (comme la médecine traditionnelle chinoise ou l’homéopathie), pourtant peu reconnues par la science ou la communauté médicale. Cet engouement est mal connu en France, bien que l’essor du marché des plantes médicinales et la demande de soins non conventionnels dans les pays voisins laissent à penser que le nombre de Français ayant recours à ces pratiques est considérable. Certains s’en inquiètent, estimant les méthodes non conventionnelles inefficaces ou même dangereuses. D’autres soutiennent au contraire que ces médecines pourraient être utiles dans le champ de la prévention, des maladies chroniques et de la douleur, voire en cas d’échec de la médecine conventionnelle. Ces thérapies pourraient aussi contribuer à une baisse de la consommation médicamenteuse et à une approche plus globale de la santé et du parcours de vie. Face aux risques et aux potentiels associés à l’augmentation conjointe de l’offre et de la demande en médecines non conventionnelles, une action des pouvoirs publics semble nécessaire au Conseil d’analyse stratégique, notamment pour organiser l’intégration de ces médecines au système de santé.

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